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L’image de soi.
Il y a ce que l’on montre, ce que l’on «laisse voir»,
et…il y a ce que l’on est vraiment. Dans ce que le relationnel
demande de nous au quotidien l’adéquation n’est pas
évidente. Il faut ruser. Mais peut-on vivre en paix avec un mensonge
permanent ? Oui, si l’on ne s’identifie pas à cette
image «adéquate» qui est attendue de moi. Intérieurement
Je reste libre. Extérieurement je «joue le jeu», tout
simplement, sans tricher.
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L’autorité. La vraie. La fausse.
La première, comme sa sœur aînée la confiance
est fille du calme. Elle n’impose rien par la force, elle va de
soi, elle est une évidence tranquille.
La seconde est une des bâtardes affligeantes de l’hystérie,
du besoin de dominer.
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La confiance en soi.
Elle
est fille du calme, jamais de la prétention ou de l’agressivité. |
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La voix. Ses richesses. Son impact. Ses multiples possibilités.
C’est un moyen. L’instrument au service de ma conviction.
Un outil magique qui peut soit ensorceler l’autre, soit le fermer.
C’est l’ambassadeur le plus intime et le plus révélateur
de l’état immédiat de celle ou de celui qui parle.
Il trahit ou il sert ce qui se dit, selon ce qui est «derrière».
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L’écoute de soi. L’écoute de
l’autre.
Les deux sont à l’œuvre sur le terrain privilégié
d’une force majeure : l’Attention. Je ne peux être attentif
à l’autre que si je suis – en même temps - attentif
à moi. De là, un échange peut naître.
C’est un travail.
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Convaincre sans démagogie. La sincérité.
N’exclut pas la malice ; mais…en toute connaissance de cause.
Exemple professionnel : un acteur digne de ce nom travaille TOUJOURS avec
la plus grande sincérité sur…un mensonge, une fiction,
un personnage, mais…il le sait. Transposition possible en toute
situation.
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Prendre la parole en public sans trembler.
Le «trac» est une vitamine puissante, si j’apprends
à traiter avec lui. Il peut même être un tremplin.
Pensons à la fameuse «audace des timides».
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L’auto-dérision.
Faire connaissance avec sa vulnérabilité. Délibérément,
se mettre en situation de fragilité. Thème, improvisation.
Transformer une faiblesse apparente en force douce. Où il s’agit
de désarmer l’autre par la non-violence et un sourire sur
soi.
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«Dominant – Dominé»
Aller au-delà.
Rien de positif, de fécond ne naît des rapports de forces.
Il y a toujours un espace intermédiaire où les contraires
peuvent se rencontrer sans humiliation ni «victoire».
Le secret : l’Écoute. Encore elle…
La volonté de puissance est la défroque des faibles
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L’humour. Energie Vitale.
Intimement lié au processus précédent. Inépuisable
mine d’or. Ecouter le proverbe africain : «Trop sérieux…pas
très sérieux»
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Les différentes natures de rapports
de forces.
Terrain complexe. Délicat, riche en énergies antagonistes,
en surprises.
La Fontaine l’a magistralement traité : «Le Chêne
et le Roseau», «le Lion et le Moucheron»…et j’en
passe.
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Le corps. Sa réalité. Ses limites. Retour
à la sensation.
Moi…dans ce corps. Immobile, en mouvement, bavard, silencieux.
Lui, serviteur fidèle ou esclave de mes tensions. C’est le
siège et l’expression visible de ma présence au monde.
Apprendre à le connaître et lui faire confiance. L’aimer.
Quel qu’il soit
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S’exposer sans se fissurer.
C’est-à-dire se donner, s’engager sans se perdre de
vue.
Un proverbe géorgien évoque magnifiquement la démarche
: «ce que tu donnes reste tien…ce que tu gardes, tu le perds».
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Détente et décontraction. Le retour au centre.
Dosage des tensions. Celles qui sont utiles et les parasites.
Où est mon centre de gravité ? Économie d’énergie.
De nouveau, retour au maître : l’Attention.
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Le sens choral. Sens du groupe. Synergie.
Développement d’une énergie collective à partir
d’un thème commun.
Le groupe au service d’un but commun.
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Traiter avec la peur d’être «jugé»
La surmonter sans violence.
Le goût de s’exposer sans forfanterie.
Impossible de passer «en force». Fair connaissance avec le
pire ennemi : l’autocensure. Où il s’agit de faire
de la peur un partenaire en lui faisant face, et de la traverser comme
une fausse muraille…qu’elle est.
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L’improvisation sans filet. L’imagination.
Art majeur. «Sans filet» étant des termes trompeurs,
car dès qu’il y a écoute mutuelle une trame naît
de l’instant. Un fil à ne pas perdre. C’est le saut
dans le vide. En partant du principe que le vide est toujours bienveillant.
Il ne l’est jamais tout à fait (vide)
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